D’une façon générale, ce métier est centré autour de missions d’évaluation d’un patrimoine. Si les estimations immobilières ou mobilières sont le cœur de son métier, on retrouve aussi diverses missions juridiques autour du droit foncier, l’expropriation, l’agronomie, la gestion durable des territoires, etc.
Dans le cadre de son métier, l’expert foncier agricole devra notamment prendre en charge des missions amiables. Pour le compte d’un donneur d’ordre (particulier, administration, etc.), cette mission consiste à évaluer la valeur d’un bien immobilier, commercial ou agronome. Mais il doit aussi exercer des mission dites « amiables contradictoires ».
Celles-ci consistent à étudier l’objet d’un litige entre deux parties qui ne souhaitent pas porter leur affaire devant les tribunaux. Il doit alors trouver une solution et la proposer aux parties prenantes. La plupart des compagnies d’assurance font appel à de telles procédures avant d’indemniser leurs clients. Dans le cas des litiges, il peut aussi réaliser des missions d’arbitrage, mais dans ce cas, sa décision est imposée aux parties.
Enfin, l’expert foncier agricole peut également être mandaté par des magistrats pour apporter son expertise dans le cadre d’une affaire judiciaire. On peut lui demander de réaliser une étude technique, par exemple. Il doit également rechercher des lois en vigueur à même de résoudre le litige et les signaler dans un rapport.